21 / Abancay : mal au cul cul
- jeremybezard
- 8 nov. 2015
- 2 min de lecture
Abancay
du 6 au 8 novembre 2015
Abancay est une grande ville de plus de cinquante-milles habitants juchée sur les contreforts de sa montagne et de ce fait sa géométrie n'est absolument pas plate bien au contraire : ça monte et ça descend presque partout. Les pompiers volontaires m'accueillent dans leur caserne dans laquelle je passerais trois jours (bloqué par une tourista et une crise d’hémorroïdes). Très vivante la ciudad dispose de tous les commerces possibles, même des glaciers et des boulangeries, de tout, sauf d'un magasin de matériel artistique (j'attendrais jusque Cusco).
J'irais voir un medecin pour ma morsure de chien, incroyable, même dans la salle d'attente du cabinet se trouve un écran de télé géant avec au programme les même imbécillités qui abrutissent la population dans un volume sonore démesuré. Finalement et d’après le ''docteur'' j'ai bien fait de me laver directement au savon et il ne me prescrira que des anti-inflammatoires pour réduire la dureté de la plaie. J'y trouverais une solution à mon problème de carte bancaire que je recevrais à Cusco (heureusement j'ai la Master Card). C'est une commune très dynamique, le rythme de la vie sud-américaine y est incroyable(mariages, course de rally, manifestations, marchés du dimanche, etc.), cependant les rapports et la proximité avec les gens sont moins facile, certainement dût au fait des dimensions de l’agglomération et de son inertie, conséquence directe des grandes villes de province?
Comme je ne peux pas pédaler, j'ai un peu de temps et j'en profite pour anticiper ma route. Je découvre alors que 'il y à le départ un trekking vers une cité Incas à soixante kilomètres de là en direction de Cusco. Le site se nomme Choquequirao (berceau d'or), citée Inca perdue au début de la jungle équatoriale et apparemment dernier bastion de la résistance des ''fils du soleil''. Très peu touristique ce lieu accueille en moyenne deux visiteurs par jour (contre deux mille cinq cent au Machu Picchu). D'après ce que je lis, ''l’épreuve'' semble un peu physique, mais pas impossible et surtout incontournable. J’achète un sac de randonnée en conséquence et dans trois / quatre jours j'y serais.
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