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24 / Choquequirao : l'inoubliable trek

  • jeremybezard
  • 14 nov. 2015
  • 3 min de lecture

Choquequirao

Cachora > choquequirao > Cachora (+63km)

JOUR 1

Kilomètre zéro, altitude 2850m ! C'est parti pour mon premier trek en solo et sous une pluie battante (mais de courte durée) et équipé de tout mon farda pour être autonome, j'en ai lourd sur le dos! Je parcours la bonne dizaine de kilomètres de plat pour rejoindre Capuliyoq (alt : 2800m). Dan la tienda du coin je rencontre Juan, un muletier qui rentre chez lui vers Choquequirao et qui me propose de prendre mon sac sur l'une de ses deux mules, je ne résiste pas. Nous entamons la descente jusqu'au km21 de Playa Rosalina qui borde le rio Apurimac, soulagé d'un poids certains j'ai le temps pour faire des photos et la piste de sable et de caillasse reste éprouvante physiquement et je n'arrive pas à maintenir le rythme de Juan et ses mûles, tant pis car le paysage vaut plus que le détour alors quel plaisir d'être là ! C'est incommensurable à décrire la dimension, le décor, les couleurs, la végétation et cette solitude. Nous passons le pont qui surplombe l'Apurimac pour rejoindre le km25 de Santa Rosa Alta ou habite Juan (c'est aussi un camping pour les trekkeurs) et ça monte, et ça monte sec dans un dédale irrégulier de sable, cailloux et grosses pierres. Je garderais en mémoire cette partie de l’ascension comme la plus éprouvante épreuve physique que j'ai eu à traverser ! Au km24 il y a également un camping Santa Rosa Bajo dans lequel je rencontre un groupe de deux espagnols et un français, à qui c'est jointe une autre française en solo. Je fini l'ascension jusqu'au km25 ou Juan m'attend, le campement m'offre une vue incroyable sur la vallée, des sanitaires m'assure en eau froide.

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JOUR 2

Réveil à cinq heure, Juan me demande finalement trente soles pour ses mules mais pas pour le camping. Dans une brume plus ou moins épaisse, je continue l’ascension tout chargé afin de rejoindre l'entrée du site au km31,5 (37 soles). Campement installé (gratuit) j’entreprends la visite des ruines de Choquequirao en fin de mâtiné. Même si je n'en ai pas la carrure, c'est tout de même ambiance ''Gorille dans la Brume'', le début de la jungle équatorial dont les ruines émergent m'emportent dans une atmosphère fantomatique ou j'y retrouve par hasard le groupe franco-espagnol (on ne se quittera plus). Puis arrive la descente des fameuses terrasses au lamas, ce qui restera pour moi LE souvenir de Choquequirao : Le brouillard reste épais et perché en haut d'un escalier aux marches de pierres glissantes, je n'ai une visibilité qu'à trente mètres maximum ! Derrière, c'est un apic de mille-cinq-cent mètres qui rejoint l'Apurimac, dont le grondement sourd transperce la brume. Sans savoir ou je vais, j'entame cette périlleuse descente, pour plus tard y découvrir les fameux lamas. La visite du site est un jeu d’ascensions et de descentes représentative des deux jours précédents, la charge en moins. Puis le soleil sortira de sa torpeur pour nous offrir un spectacle magique, incroyable et inoubliable sur Choquequirao et de ses vallées environnantes.


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JOUR 3

Départ au aurores de Choquequirao, je retrouve le groupe au camping de Marampata et nous entamons la descente jusqu'à la rivière avant d’entamer la remontée de l'autre rive jusqu'au camping du km16. Le site est là aussi magnifique pour y planter la tente, on s'y fait un super repas ou nous partageons nos biens. La pluie nous rejoint puis s'intensifiera dans la nuit innodant mes pauvres camarades équipés de matériel de location douteux.


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JOURS 4

Dernière étape sous un ciel bleu et nuageux encore plus incroyable. Les couleurs des vallées sont extraordinaire et les glaciers nous dominent de nouveaux. Nous finissons péniblement l’ascension jusque Capuliyoq ou nous reprenons un taxi pour rentré à Cachora, c'est la fin d'un trek magique dans un décors démentiel ou j'y ai rencontré et partagé des moment inoubliables avec des personnes extraordinaire.


 
 
 

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<<  Comparées à l'horizon grisâtre que j'avais en ligne de mire avant de faire le grand saut, les couleurs de mon avenir m'apparaissent plus riches et nuancées, [...] c'est à la fois effrayant et excitant cette ambiance de grande solitude et de démerde totale  >>   Nicolas Hulot "les chemins de traverses"

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