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22 / TRANSOCEANIA

  • jeremybezard
  • 10 nov. 2015
  • 2 min de lecture

Abancay > Cachora

du 8 au 10 novembre 2015 (+60km)


Je quitte Abancay pas très fier avec mes hémorroïdes qui n'en finissent pas ! Heureusement et à ma grande surprise ma selle Brooks fait des miracles et je ne ressens aucune gènes, c'est incroyable et de bonne augure car ça va durer encore quelque jours ! La sortie de la ville et la ville elle-même est une ascension des plus difficile, encore plus raide que tout ce que j'ai pu ''affronter''auparavant, le pourcentage doit dépasser par moment les dix pour-cents ! J'étais prévenu ! Heureusement j'ai eu le droit à un ciel couvert, une légère pluie fine et des temperatures clementes de quoi me faciliter l'epreuve. Puis la pente se réduit (un peu comme l'ascension de Nasca) et les kilometres s'enchaineront ainsi jusqu'au point le plus haut au km811.


En chemin je m'arrete à huit kilometres d'Abancay pour visiter le mirador de Taraccasa (1 sole) qui surplombe la ville et sa vallée. A l'interieur on y trouve des animaux (condors des andes, pumas, renards andins, guanacos, alpacas, vigognes, etc.), une piscine, des jeux pour les enfants et de quoi se retaurer. Le point de vue en hauteur et tres étendu (environ vingt kilometre en direct) donne une nouvelle dimensions à cette ascention. Trop beau, je resterais trop longtemps sur le site alors je demanderais à l'entrée pour y passer la nuit … La guichetière est négative, mais heureusement un vendeur ambulant qui n'a rien perdu de la conversation vient appuyer ma requête et finalement l'ouvreuse revient sur sa position ! Le soir je découvre Abancay qui scintille et qui, de part ses dimensions, illumine le versant opposé de la montagne. Attirée par mon campement, une petite meute de chiens m'accompagnera toute la nuit et dans leurs courses nocturne et effrénés, l'un d'entre eux se prendra à pleine vitesse dans l'un des haubans de ma tente... j'ai eu mal pour lui


Le lendemain les nuages et la pluie sont là, la neige est tombée en abondances sur les sommets avoisinant et je reprend la route. La vallée est très étendue et je garde longtemps un œil sur Abancay. Au km798, j'arrive dans un petit village communautaire de Caserio Waraccoña où je passerais la nuit et dans lequel je croiserais un couple français qui voyage en Land Rover aménagé. Je termine l'ascension (km811), les paysages changent de nouveaux et commence à descendre rapidement jusqu'au km817 pour y prendre la sortie vers Cachora, la ville du départ du trekking de Choquequirao


 
 
 

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<<  Comparées à l'horizon grisâtre que j'avais en ligne de mire avant de faire le grand saut, les couleurs de mon avenir m'apparaissent plus riches et nuancées, [...] c'est à la fois effrayant et excitant cette ambiance de grande solitude et de démerde totale  >>   Nicolas Hulot "les chemins de traverses"

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