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19 / CHALHUANCA : La requinquante

  • jeremybezard
  • 3 nov. 2015
  • 3 min de lecture

Chalhuanca

Du 1 au 3 novembre 2015

J'arrive à Chaluanca avec seulement 0,50 soles en poche (0,13€) et malheureusement pour moi, l'unique distributeur de la ville est vide. Je prend tout de même une chambre à l’hôtel Zegara qui dispose d'un TPE pour carte Visa, mais je n'ai toujours pas de cash. Heureusement, j'ai toujours quelques dollars sur moi que je peux échanger au commissariat, directement avec un agent qui se prend une com' de deux soles (25$ = 82 soles)


La ville est une incontournable de la route vers Cusco, charmante et sympathique elle est aussi connu pour ses termes d'eau chaude incontournables que l'on peu rejoindre par une piste de montagne qui monte sur six kilomètres. Pour y être allé à vélo je conseillerais plutôt le taxi, en effet, l'ascension dans la terre et le sable est éprouvante et j'ai même fini par pousser le vélo (pourtant à vide). Le site est incroyable, perdu au milieu de la montagne, je découvre une piscine (pas naturelle) avec une vue sensationnelle sur la vallée, l'eau à 35/40 °C me détend magistralement, quel bonheur de prendre un bain chaud. Le retour demande quand à lui une certaine vigilance car la piste sans parapet surplombe la rivière d'environ 250m, autant dire que la détente n'est que de courte durée...


L’hôtel est charmant en apparence, il dispose d'une grande cour / patio très pratique, cependant le confort des chambres est moyen, beaucoup de choses sont cassées ou manquantes et ce n'est pas très propre, mais le restaurant de l'établissement vaut vraiment le coup : la cuisine locale y est raffinée et délicate, presque incontournable. J'y resterais deux nuits, mais au moment de payer l'employé réussi à me bloquer ma carte Visa au motif de trois erreurs de code … code que je n'ai jamais entré bien-sur ! Finalement, je ferais comme un Nasca, en contrepartie de mes deux nuits je réaliserais une série de photos pour la communication de l’hôtel. J'y rencontre Scott un motard américain passionnant qui voyage depuis les États-Unis et qui travaille sur un projet à long termes de rencontre entre personnes de différents horizons, j'y reviendrais plus tard.


<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> Dans un petit boui-boui dans lequel je mange et dessine, je rencontre Clarisse (9 ans) à qui j'apprendrais les bases de l'aquarelle, sous les yeux contemplatifs de sa mère et de sa tante. Je lui laisserais mon carnet de voyage pendant deux heures dans lequel elle et ses copains me gratifieront de plusieurs dessins, dont, plusieurs portraits de moi. Robert fera sont effet, les enfants ne voulant pas le laissé partir, ils me demanderont un à un de leur offrir ma mascotte ... impossible.Alors que je m’apprête à repartir, je repasse dans ce même restaurant pour des adieux de circonstance et c'est alors que je rencontre deux cyclos allemands fraîchement débarqués et que je précède d'une journée. Je partagerais avec eux le repas du soir autour duquel nous établirons de nous retrouver le lendemain au campement suivant. Vingt-deux heures, je quitte Chalhuanca sous une voûte céleste incroyable pour camper à cinq / six kilomètres de là, dans un petit dégagement du km348. J'avais oublié le plaisir que c'était de pédaler sous la voûte céleste, dans ce noir et cette solitude que j'aime tant, en connexion avec l'environnement ou tous mes sens sont aux aguets.


 
 
 

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<<  Comparées à l'horizon grisâtre que j'avais en ligne de mire avant de faire le grand saut, les couleurs de mon avenir m'apparaissent plus riches et nuancées, [...] c'est à la fois effrayant et excitant cette ambiance de grande solitude et de démerde totale  >>   Nicolas Hulot "les chemins de traverses"

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