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8 / Cerro Azul : Le désert balnéaire

  • jeremybezard
  • 9 oct. 2015
  • 2 min de lecture

CERRO AZUL

Du 7 au 9 octobre 2015 (+50 km)

J'arrive à Cerro Azul lors d'une compétition de surf, un garde cote dénommé Hernandez m'indiquera ou planter ma tente sur la plage. Dans cette station Balnéaire charmante mais dépourvue de végétation, la longue plage balayée par les vents et les embruns rappelle certain décors de Star Wars. La jetée m'offre un super point de vue pour peindre et y observer les surfeurs, les paysages et la faune locale: dauphins et oiseaux de mer dont les pélicans qui offrent un spectacles magique. Ces derniers sont d'une grace incroyable lorsqu'ils volent en ligne, épousant à la perfection les ondulations des vagues à quelques centimètres de l'eau. C'est ici que je me ferais mes premier Soles ''d'artiste de rue'' et que je découvris mon premier ciel étoilé de l’hémisphère sud.


Le deuxième jours était jour de fête nationale et le soir venu, le garde côte (en place depuis un mois), un peu ''fatigué'' des cérémonies journalières me propose sympathiquement un lit dans la caserne ce qui m'arrange car je n'aurais pas la tente à démonter au matin. Je prend alors mes quartiers pendant que le garde va manger au restaurant...



*** Pour remettre les choses dans leurs contextes il faut savoir que Cerro Azul est située

dans une zone d'alerte au Tsunami et en cas d'incident la première personne contactée

est le garde cote ici Hernandez ! ***



Je me retrouve donc seul dans la caserne et en profite pour nettoyer ma tente. Vers minuit Hernandez rentre bras-dessus bras-dessous avec Ezekiel, un vétéran haut gradé de la marine. Les deux hommes encore plus fatigué qu'à leur départ ne tardent pas à sombrer dans un sommeil lourd et profond. Le vétéran partage ma chambre tandis-que Hernandez s'endort assis sur le canapé du salon la tête entre ses mains et la télé à fond. Je fini de préparer mes affaires, je suis le seul encore debout et c'est alors que le téléphone de Hernandez se met à sonner, une fois, deux fois, trois fois, mais l'homme plonger dans les songes de ses vapeurs d'alcool n'entendra rien de tous ces appels. Mais après une bonne trentaine de sonneries in-interrompue qui n’interfèrent pas avec le sommeil de mon garde, je commence à me demander la raison d'une telle insistance nocturne … peut-être une alerte au Tsunami ? C'est écrit partout sur les murs … heureusement il n'en fut rien, les sonneries finirent par cesser je put dormir bercé par les ronflements du doyen.


Au matin ; Ezekiel étonnamment lucide pour un lendemain difficile, me raconta comment il avait bourlingué au quatre coins du monde dans la marine nationale et marchande. Il avait un vingtaine d'enfants disséminée sur les cinq continents, progénitures internationales qui me rappelle certaines chansons de ''Soldat Louis'' … un sacré personnage.


 
 
 

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<<  Comparées à l'horizon grisâtre que j'avais en ligne de mire avant de faire le grand saut, les couleurs de mon avenir m'apparaissent plus riches et nuancées, [...] c'est à la fois effrayant et excitant cette ambiance de grande solitude et de démerde totale  >>   Nicolas Hulot "les chemins de traverses"

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